De nombreuses danses traditionnelles sont pratiquées à Mayotte en lien ou
non avec une pratique rituelle.
Parmi elles, citons le mbiwi, le déba et le shigoma.
Ces danses, l’une féminine l’autre masculine comptent parmi les plus répandues.
Elles se pratiquent en groupes et sont associées à la fête.
Ces danses, l’une féminine l’autre masculine comptent parmi les plus répandues.
Elles se pratiquent en groupes et sont associées à la fête.
Comme les danses, les musiques de groupe sont
également très développées; Si les ensembles vocaux et percussions (dont le mbiwi et les goma - tambours) sont au cœur des musiques traditionnelles
certains instruments se distinguent particulièrement : quelques rares
instruments à vent et surtout des cordes (gabousses, dzendze).
En association avec des guitares, basses, batteries, saxophones ou synthétiseurs de plus en plus d’artistes de musiques actuelles utilisent les instruments et rythmes locaux pour créer des musiques métissées.
En association avec des guitares, basses, batteries, saxophones ou synthétiseurs de plus en plus d’artistes de musiques actuelles utilisent les instruments et rythmes locaux pour créer des musiques métissées.
Le mariage
Chaque année, dès le début du mois de juin, on entend parler partout à
Mayotte du «Grand Mariage» (ou «Haroussi»),
une fête exceptionnelle d’une durée d’une semaine qui, en plus de sceller l’union d’un couple, est l’occasion pour les familles concernées
et particulièrement celle du mari de montrer à tout le village, sinon à toute
l’île, sa richesse.
Les dépenses engagées sont exorbitantes : plus le mariage est coûteux,
plus les familles qui le fêtent sont couvertes d’honneur !
Tenue
traditionnelle
Modernisé, l’habit se compose de sous-vêtements (un haut à manches courtes
ou longues) et du salouva.
Celui-ci est en deux morceaux, de même motif : l’un sert de robe, il se noue au-dessus de la poitrine, l’autre se porte sur la tête ou sur l’épaule, c’est le kishali.
Ce foulard a plus une connotation culturelle que religieuse.
Celui-ci est en deux morceaux, de même motif : l’un sert de robe, il se noue au-dessus de la poitrine, l’autre se porte sur la tête ou sur l’épaule, c’est le kishali.
Ce foulard a plus une connotation culturelle que religieuse.
Les hommes s’habillent désormais à l’occidentale, sauf pour aller à la
mosquée : ils revêtent alors la kofia
(chapeau) et le kandzu (grande
robe).
Les femmes se font très régulièrement des masques de beauté, m’sindzano, qu’elles portent toute la
journée; Épais et de couleur claire, ce masque est d’abord esthétique, mais il
protège aussi du soleil et purifie la peau. Sa pâte est obtenue à partir de
bois de santal.
La religion
L’islam pratiqué à Mayotte est tolérant. La polygamie y est interdite
depuis 2003.
Chez les femmes, le foulard se porte surtout par coquetterie.
Chez les femmes, le foulard se porte surtout par coquetterie.
Mais lorsque l’appel à la prière résonne dans les villages, on s’aperçoit
que la religion, notamment l'islam,
tient une place très importante dans la vie des Mahorais.
C’est d’ailleurs le département français qui compte le plus de mosquées par habitant.
Les périodes de fêtes ou de ramadan bouleversent et paralysent complètement la vie de tous les jours.
Le vendredi, journée de grande prière, l’activité fonctionne déjà au ralenti.
C’est d’ailleurs le département français qui compte le plus de mosquées par habitant.
Les périodes de fêtes ou de ramadan bouleversent et paralysent complètement la vie de tous les jours.
Le vendredi, journée de grande prière, l’activité fonctionne déjà au ralenti.
Dès son plus jeune âge, la vie du petit Mahorais va tourner autour de la
religion.
Il est circoncis et suit tôt le matin les cours de l’école coranique, avant de partir pour l’école laïque.
Il est circoncis et suit tôt le matin les cours de l’école coranique, avant de partir pour l’école laïque.
Comme leurs voisins africains, certains Mahorais croient en l’existence
d’esprits (djins).
Ces derniers sont mauvais et mieux vaut éviter de traîner près de chez eux (dans les cimetières, autour du lac Dziani…).
Ces derniers sont mauvais et mieux vaut éviter de traîner près de chez eux (dans les cimetières, autour du lac Dziani…).