Un peu d'histoire



 


Qui a découvert Mayotte ? 
 D’après les écrits connus, les premiers arrivés seraient originaires d’Asie du Sud-Est, de grands voyageurs assoiffés de nouvelles conquêtes dans l’océan Indien. 
On date leur arrivée aux Comores au Ve siècle ap. J.-C. Quatre cents ans plus tard, ce sont les Bantous qui débarquent depuis le continent africain. Les deux peuples se métissent rapidement.
Des commerçants arabes vont ensuite peupler l’île, d’autres viendront d’Inde ou encore du golfe Persique (les Arabo-Shiraziens).
 C’est le début de l’ère Swahili, de l’islamisation (XIIe siècle), des sultans, puis la naissance des Comores : les îles de la Lune (composées de Mayotte, la Grande Comore, Anjouan et Mohéli).
Au XVIe siècle, les Malgaches débarquent aux Comores. Des conflits se créent. À partir de 1750, Madagascar vient semer la terreur sur l’archipel. Mayotte n’est pas épargnée. Les envahisseurs s’emparent d’esclaves pour le compte de la France et occupent une partie de l’île. La colonisation sauvera les Mahorais des Malgaches,  pour les remettre aux mains des Anglais, puis des Français.
Le 25 août 1841, Mayotte devient une colonie française. L’esclavage est aboli quelques années plus tard (1846), mais perdurera officieusement .
 Au début du XXe siècle, la France met aussi la main sur Madagascar, à laquelle seront rattachées les Comores.
En 1946, les Comores, lasses d’être une « dépendance » de la grande île, obtiennent leur statut de Territoire d’Outre-Mer.
Dzaoudzi, à Mayotte, devient la chef-lieu des Comores. S’ensuivra une vie politique très agitée, coup d’État sur coup d’État; Au fil des années, Mayotte se démarque de ses sœurs, désireuses de plus d’autonomie.
En 1975, les Comores proclament leur indépendance.
 Mayotte choisit de rester française (à la suite de deux référendums 99 % de Mahorais favorables à la deuxième consultation).
Dès lors, les relations avec le reste de l’archipel se tendent. L’écart se creuse. 
Mayotte la Française se développe, tandis que l’économie comorienne reste minée par l’instabilité politique; Aujourd’hui Mayotte est un département français, le 101 ème depuis 2011.

Monuments historiques 
      
Maison du gouverneur


L’histoire de la maison du gouverneur ou maison de la convalescence commence en 1856 avec l’insurrection des esclaves fomentée par Bacari Koussou, l’un des plus importants ministres d’Andrian Tsouli. Les rebelles se réfugient dans les hauts de l’île et les troupes chargées de la traque des esclaves construisent à Majimbini un modeste camp militaire servant de relais logistique. L’armée s’y installe officiellement vers 1859. La route pavée sera plus tard. En 1877, la première maison de la Convalescence est construite. Compte tenu de son exposition sur les hauteurs et de sa température clémente, le commandement militaire décide de transformer ce lieu de manœuvre en centre de repos pour les militaires convalescents.
En 1998, le site est totalement envahi par la végétation et la maison est totalement nue. Le chantier de réfection débute entre 2001 et 2002. La maison est reconstruite quasiment à l’identique et un projet de centre d’accueil pour les scolaires est en cours.

La mosquée de Tsingoni 



Mosquée française située à Tsingoni, sur la Grande terre de Mayotte. 
Bâtiment en pierre achevé en 1538 sous le sultanat shirazien, elle constitue un symbole de ce département d'outre-mer et est classée au titre des monuments historiques en 2011.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.